Il existe plusieurs styles de trading, et le temps à y consacrer dépend de votre approche. Par exemple, le scalping demande une concentration extrême, vous obligeant à être constamment devant les écrans, ce qui rend difficile de concilier un autre métier. Cette pression peut être lourde, surtout si vous comptez sur le trading pour payer vos factures dès le départ.

L’approche que je recommande est plus progressive et vous permet une transition plus douce, uniquement lorsque vos résultats seront suffisamment solides. Le trading ne garantit jamais des revenus mensuels fixes, contrairement à un salaire. Il faut raisonner en moyenne annuelle, voire sur plusieurs années. Il est normal d’avoir des mois, voire une année perdante, mais une bonne méthode finit par compenser ces périodes.

Prenons un exemple : vous pouvez faire 0% une année et +60% l’année suivante, ce qui revient à une moyenne de 30% par an. Certains diront qu’un bon trader ne devrait jamais finir une année à 0, mais même les meilleurs connaissent ces phases. L’essentiel est d’avoir une méthode éprouvée, un plan précis et une gestion du risque adaptée, permettant d’être rentable sur le long terme.

Voyez le trading comme un moyen d’optimiser votre capital activement, avec un potentiel de performance supérieur à un investissement passif. Toutefois, vivre du trading nécessite un capital suffisant et une acceptation des résultats irréguliers.

La meilleure approche est une transition en douceur : commencez à trader en parallèle de votre travail, développez un fonds de sécurité pour gérer les périodes creuses, et passez à temps plein seulement lorsque vos gains sont suffisamment stables pour couvrir vos besoins. Prenez le temps d’évaluer le bon moment pour sauter le pas.